Un skyline pour la " classe capitaliste transnationale " : la composition du skyline de la City de Londres

A partir du retour des tours à Londres, nous souhaitons traiter de l'empaysagement (Debarbieux, 2007) des acteurs de l'économie mondialisée en adoptant une posture critique sur la production et la réception du paysage dans la métropole néo-libérale. Notre contribution relate de l'exercice de composition paysagère coordonné par La municipalité de la City de Londres. Nous faisons l'hypothèse que les acteurs politiques construisent les conditions d'une mise en spectacle de la financiarisation du marché immobilier mondalisé par et pour la classe capitaliste transnationale (Sklair, 2005). L'exercice est réalisé au détriment de la contribution identitaire du skyline pour le vivre ensemble par l'aliénation des sujets ordinaires. Dans le contexte d'un urbanisme négocié public-privé et participatif, une le dessin du skyline est mis en récit pour compenser le déficit démocratique. La régulation du skyline se retrouve finalement confronté aux mêmes problématiques que d'autres types d'espaces publics, plus largement étudiés